Andrée GERIN

Madame,

J'ai appris avec tristesse par Internet le décès de votre fille Andrée survenu le 29 décembre 2010 et voudrais, si je le puis par ce message, vous apporter un témoignage d'amitié envers elle.

J'ai connu Andrée à l'école à Dinant, chez les religieuses de l'Institut Notre-Dame, où j'ai poursuivi mes études secondaires pendant six ans, section Latin-Grec, dans les années soixante. Nous avons donc été camarades de classe pendant un bon bout de temps. Andrée avait exactement 4 mois de moins que moi, elle habitait Anseremme et plus d'une fois, je lui ai prêté mes cahiers afin qu'elle remette ses cours à jour, car elle avait une santé fragile et devait de temps en temps manquer l'école et rester à la maison. 

Je puis vous dire que même si nous nous sommes perdues de vue après les études secondaires, j'ai gardé un extrêmement bon souvenir de votre fille, qui s'est toujours montrée gentille, agréable et charmante camarade de classe. Et son nom m'est resté gravé dans la mémoire. Je souhaite que ces quelques lignes vous transmettent un peu de la douceur que j'ai connue auprès d'elle et atténuent votre chagrin.  Perdre une maman, même si c'est encore bien trop tôt pour votre petit-fils, est dans l'ordre chronologique des choses, mais perdre un enfant ne l'est pas.  Je m'associe à votre peine à tous deux, ainsi qu'à celle de son compagnon, et souhaite que le temps apporte un baume pour apaiser votre douleur.

Françoise