Pater,
Tu es né le 3 décembre 1928 à Wiers dans le hameau de La Croix. A cette époque, le travail n’était pas un vain mot et tu le découvris dès ton plus jeune âge.
A 14 ans, tu entras dans la vie active. Dur à la peine et à la douleur, ta vie a toujours été axée sur le travail.
Jamais inactif, tes rares jours de liberté, tu les passais à travailler dans les champs et dans les diverses fermes du coin avec ton père et ton frère Irénée.
En 1953, tu épousas Tante Suzanne et fondas une famille.
Tu exerças de nombreux métiers, n’hésitant pas à en changer pour mieux gagner ta vie et subvenir aux besoins des tiens. Débutant comme manœuvre, grâce à ta ténacité, tu parvins à t’adapter et tu gravis les échelons jusqu’à devenir contremaître, En parallèle, tu continuas toujours à cultiver quelques terres et à faire de l’élevage.
Le cœur sur la main, tu prenais toujours le temps d’aider ceux qui te sollicitaient, et ce quelles que soient tes occupations du moment.
Tante Suzanne, je me permets ici d’évoquer ton entier dévouement et ton abnégation totale envers ton époux. Tu l’accompagnas tout au long de votre vie commune et plus particulièrement encore durant sa maladie.
Tu laisses derrière toi une épouse, des enfants et petits-enfants éprouvés par le chagrin mais tu leur auras appris, par ta force de caractère, à ne jamais abandonner même dans les passages difficiles de la vie. Sans le savoir, tu les préparais déjà à prendre les meilleures décisions concernant les soins qui t’ont été apportés.
Je ne peux dire ces quelques mots sans évoquer Thérèse qui nous a quittés il y a peu. En effet, tu as toujours su la protéger et choisir la meilleure voie pour les soins qui lui ont été prodigués. De caractère affirmé tous les deux, vous vous êtes souvent chamaillés mais ces joutes verbales cachaient un amour illimité et un respect mutuel.
Pater, en te disant au revoir aujourd’hui, nous ne doutons pas que tu garderas un regard attentif sur les tiens.
Rouwregister