Né le 26 décembre 1930 à Vaucresson (banlieue parisienne), Jean Ferrat, né Jean Tenenbaum, avait perdu à l'âge de 11 ans son père, juif émigré de Russie et déporté à Auschwitz. Il fut sauvé grâce à des militants communistes, ce qu'il n'oubliera jamais.
A la Libération, il quitte le lycée pour aider sa famille et devient aide-chimiste jusqu'en 1954, date à laquelle il passe ses premières auditions dans des cabarets parisiens.
Rapidement, Jean Ferrat choisit d'interpréter des textes engagés, comme "Nuit et Brouillard" (1963), rappelant les horreurs de la déportation pendant la Seconde Guerre mondiale, une chanson non diffusée par les radios, puis "Potemkine" (1965), à la gloire des marins du cuirassé de la mer Noire, dont la mutinerie fut le prélude de la révolution russe de 1905, interdite d'antenne.
Compagnon de route du parti communiste sans jamais en avoir été membre, il avait cependant rapidement pris ses distances avec Moscou.
Son dernier engagement politique se situait dans le cadre de la campagne des élections régionales (dont le premier tour a lieu dimanche) avec le soutien de la liste du Front de Gauche en Ardèche.
En 1974, deux ans après avoir arrêté de se produire sur scène, et en 1995 il consacre avec succès deux albums à Louis Aragon dont il met les textes en musique ("Que serais-je sans toi ?", "Heureux celui qui meurt d'aimer").
Dans un entretien - un des rares qu'il a accordés - avec la télévision, en 2003, il s'insurge contre la grande industrie du disque qu'il estime dangereuse pour la liberté de création.
Jean Ferrat a été marié à la chanteuse Christine Sèvre, morte en 1981.
Aussi prolifique que discret, Jean Ferrat a composé et interprété environ 200 chansons, mêlant textes engagés, hommages au poète et romancier Louis Aragon et déclaration d'amour à l'Ardèche, sa région d'adoption où il résidait depuis de nombreuses années.
Il est décédé le 13mars 2010 à l'hôpital d'Aubenas", où il avait été hospitalisé quelques jours auparavant.
Condoléances
met zijn dood sterft een stukje frankrijk goede rijs jean marc
met zijn dood sterft een stukje frankrijk goede zijs jean marceen grote fan
Jean Ferrat heeft v.a. eind jaren 60 (toen ik voor het eerst van hem hoorde) heel veel voor mij betekent. Prachtige muziek om in te verdrinken en teksten die je scherp en kritisch hielden (en houden). Hoewel de laatste jaren geen muziek meer van hem verscheen en hij in stilte leefde (in NL hoorde je niets over hem), laat zijn overlijden een leegte achter. Gelukkig is er de muziek en die prachtige warme stem en bovenal dat mooie Frans dat blijft. Merci, Jean Ferrat.
Merci Monsieur, vous m'avez apporté tant de bonheur,
j'ai l'impression d'avoir perdu mon grand frère,
reposez en paix sur votre montagne
et de là haut si vous le pouvez, faites nous un signe.
Mes plus sincères condoléances à votre famille et tous ceux qui vous aimaient
A M
C'est avec beaucoup de chagrin que j'ai appris, ce samedi 13 mars le décès de Jean Ferrat. Lui qui, dans ma jeunesse, a animé ma conscience politique et, avec qui je patageais les mêmes idéaux. Encore un camarade qui s'en est allé, encore un témoin des atrocités perpepétrées pendant la guère qui disparait. Bien que je n'ai jamais eu le bonheur de le rencontrer, ni de lui écrire, je ressens la douleur de perdre un ami.
A toute sa famille et ses amis, de tout coeur avec vous en ces moments douloureux.
sincères condoléances,
Je t'aimais tant Jean, pour tout ce que tu nous as donné ,ta voix qui portait si bien ta poésie et celle d'Aragon ,ta générosité et tes merveilleux "coups de gueule".
Je suis moi aussi en deuil ,tu vas me manquer beaucoup.
Maryse
Je présente mes plus sincères condoléances à la famille de Jean Ferrat, ai,si qu'à ses proches. Une grande tristesse m'a envahie à l'annonce de son décès. Je suis de tout coeur avec vous dans votre douleur.
J'ai aussitôt écris ces quelques mots que je ne peux garder pour moi.
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent,
Écoutant tes chansons dans des salles comblées,
Ils étaient des centaines, heureux, applaudissant,
Savourant tes refrains de chansons engagées.
Mon Dieu! Que tes chansons sont belles,
Comment peut-on imaginer,
Écoutant les chansons nouvelles,
Qu'un grand poète est décédé.
Le public a toujours raison,
Qu'il soit du nord ou bien gascon,
Et je le dis sans Aragon,
Ferrat, jamais nous n't'oublirons.
Monsiur Jean Ferrat, par votre discrétion et vos touchantes et chaudes mélodies, vous resterez toujours dans nos coeurs. Nous vous aimons.
Merci Jean, pour tout.
Une belle âme s'est envolée et savoir qu'elle est partie là-haut, nous aide à attendre notre tour avec plus de sérénité; je vous souhaite à tous, membres de sa famille et amis de Jean, le courage nécessaire à supporter désormais son absence; il fait partie de ces êtres humains qui arrivent à nous réconcilier avec l'espèce quand on doute et quel que soit votre état d'esprit, savourez l'immense chance d'avoir appartenu à son univers. Vous l'aimiez, nous l'aimions et cet amour est majuscule et infini.