Jean DEPRIT

80 Jaar

Geboren Saint-Servais

Overleden 02/07/2012 Namur

Jean DEPRIT
Namur

    Rouwberichten

    (3)
    • Papa,


      Récemment tu as demandé à maman : « Crois-tu qu’on est encore responsable de quelque chose quand on est là-haut ?  Moi, j’aimerais être responsable des nuages, comme ça je m’arrangerai pour que tu aies toujours un coin de ciel bleu au-dessus de toi. »


      Responsable, tu l’as été tout au long de ta vie, que ce soit dans ta carrière professionnelle, et surtout envers ta famille. Le moindre problème rencontré par tes enfants, tes petits-enfants et Sacha, ton chouchou, disais-tu, était pour toi source de tracas. Si tu le pouvais, tu remuais ciel et terre pour pouvoir y apporter une solution. Bien sûr parfois, tu étais impuissant face aux difficultés rencontrées par les tiens et tu détestais ça.


      Jamais tu ne nous aurais laissés dans le besoin. Ton entourage témoignera certainement de ta générosité. Et entendre tous tes compagnons de route et d’amitié nous dire leur tristesse de perdre quelqu’un comme toi, « un sacré personnage », « une personne formidable », nous met un fameux baume au cœur.


      Les moments où nous étions tous réunis te comblaient de joie. Tu aimais voir rire tes petits-enfants, complices des 400 coups,  se raconter, te raconter  leurs anecdotes. L’an passé, nous avons fêté tes 80 ans. Malgré le mal qui t’accablait à ce moment, tu étais là, déjà courageux, mais heureux d’être entouré de tous.


      Courageux, tu l’as été jusqu’à la fin. Malgré le peu de force qui te restait, tu réussissais encore à blaguer avec les membres de l’équipe soignante qui t’ont accompagné jusqu’au bout du chemin. « C’est un costaud, c’est un battant, votre mari », disaient-ils. C’est vrai. Nous te l’avons dite, notre fierté devant ton courage, traduit entre autres par l’humour dont tu ne t’es jamais départi. Seule ton inconscience a eu raison de lui.


      Quand, lors de ton dernier séjour à la clinique, tu nous as murmuré « Les vacances sont foutues », et que nous t’avons demandé où tu aurais voulu partir, tu as répondu « en Provence ». Parmi toutes les images qui défilaient dans ta tête, il y avait certainement celle de la garrigue baignée de soleil, de la lavande parfumée et du chant des cigales. Le tout enveloppé d’un  certain goût anisé…


      Papa, tu as fait un sacré bout de chemin avec maman.  Pendant les seize dernières années, elle t’a accompagné dans ton combat contre la maladie. A deux, vous vous êtes battus, épaulés et serré les coudes. Le vide que tu laisses va être difficile à combler, mais petit à petit, les souvenirs heureux vont atténuer la douleur et  l’absence.
      Nous t’avons promis de veiller sur maman,  nous t’avons demandé de partir tranquille et apaisé, et de nous faire confiance pour l’avenir. Nous savons que là où tu es, tu veilles toujours sur nous.


      Allez chef, on y va ! Guetter l’arc-en-ciel au milieu des nuages, en attendant les coins de ciel bleu...

      Témoignages des petits-enfants

      Bon-papa,
      Merci d’avoir toujours cru en nous, de nous avoir permis de garder le sourire dans tous les moments de notre vie. Un modèle ne s’éteint jamais, tu seras toujours avec moi. Je t’aime.
      Noémie.

      Mamy,
      Notre chagrin est le même et j’imagine toute la douleur et la peine qui t’envahissent.
      Bon-Papa était un homme généreux et plein de bonté, sa disparition est un événement tragique pour nous tous.
      Nous garderons de lui tant l’image du courage dans la maladie que celle de la joie dans la vie.
      Nous surmonterons ensemble cette épreuve et nous t’apporterons tout notre amour et tout le soutien dont tu auras besoin.
      Rémi et Mélanie

      Je serai toujours là pour toi là-haut comme tu l’as toujours été pour nous. J’essayerai de te rendre fier du mieux que je le peux. Je t’admire Bon-papa, Je t’aime.
      Justine.

      Merci d’avoir toujours été là pour nous, de nous avoir guidés et de t’être conduit comme un papa pour nous, toujours à nos côtés pour nous épauler. Même dans ta plus grande détresse, tu es arrivé jusqu’à ton dernier souffle, à nous faire rire et sourire.
      Romain.

      Parrain,
      Toi qui as toujours été si fier de nous, moi je suis fière du long chemin que tu as parcouru pour combattre cette maladie et rester le plus longtemps possible avec nous. Merci pour tout.
      Je t’aime et je t’aimerai toujours.
      Emeline.


      La vie est faite de plein de surprises, d’événements en suspens,  attendant qu’on aille vers eux,  pour les vivre, les subir, les savourer ou les éviter.
      On peut prévoir mais ne jamais affirmer. Car la seule certitude qu’on a sur cette terre, c’est qu’on la quittera. Et dans cette certitude il y a l’incertitude du jour et de l’heure où elle se présentera à nous.
      Bon-papa, tu nous as quittés, je crois, en ayant atteint le terme de ta santé et de tes forces.
      Ce ne sera peut-être pas le cas pour nous tous. Cela me fait réaliser que chaque 10ème de seconde est un cadeau qu’on se doit d’utiliser à bon escient si on veut quitter ce monde sans regrets.
      J`espère que tu es parti en douceur, avec la sensation d`avoir accompli ce que tu devais. Je pense que ton inquiétude du départ, légitime certes, t’a permis de t’y préparer.
      Je porte la dernière image que j’ai de toi dans mon coeur avec tous les souvenirs qui vont avec.
      Je regrette de ne pas être présent pour lire moi-même ce petit texte. Je vous embrasse tous de là où je suis et vous souhaite bon courage. Je pense qu’il peut être fier de chacun de nous...
      Sylvain

      Cher Jean,
      Même si la maladie a fini par l'emporter, on peut dire que vous vous serez défendu avec courage et détermination, jusqu'au bout de vos dernières forces.
      Votre but était de profiter le plus longtemps possible de votre entourage, d'être là pour soutenir vos filles et vos petits-enfants.
      Vous les avez aidés à grandir, s’épanouir, et  devenir ce qu'ils sont aujourd'hui.
      Vous pouvez en être fier.
      Vous avez également eu la joie de devenir arrière-grand-père ! Quel bonheur ça a été pour vous !
      Aux arrière-petits-enfants qui n'auront pas la chance de vous connaître, on racontera des histoires de ménapiens, de chiens et de saucisses; je suis sûre que cela les fera rire.
      Longtemps encore, on entendra " dis, Mady !"
      Mais surtout, on leur rappellera que vous étiez un papa, un grand-père et un arrière-grand-père extra.
      Afin de ne pas vous fâcher, là-bas, on leur conseillera quand même de ne pas se teindre les cheveux en bleu!
      En tout cas, vous allez beaucoup nous manquer.
      Mais ne vous inquiétez pas pour votre famille, je pense que tous ont hérité de la force de caractère des Deprit.
      Alors maintenant, vous pouvez partir tranquille, rejoindre ceux qui veillent déjà sur nous et qui vous attendent.
      D'ailleurs, il me semble que j'entends parmi eux quelqu’un qui vous propose "un petit porto, Jean ? »
      Thomas et Cécile

      Cher bon-papa,
        Maman m’a raconté que, lorsqu’elle attendait ma venue, tu disais que jamais tu ne me verrais. Tu m’as pourtant vu pendant seize ans. Tu as admirablement combattu  le mal qui t’a rongé. Quoi qu’il en soit et où que tu sois, j’espère que tu ne souffres plus et que tes soucis ont disparu. Je te remercie pour les conseils que tu as su nous prodiguer et les bons moments passés avec toi. Merci pour tout, en espérant te rendre fier de nous.
      Loïc

      Bon papa,
      Tu m’es toujours apparu comme un bon-papa plein de bonhomie. Je me souviendrai toujours de chaque moment, des plus farfelus aux plus cocasses, que tu nous as fait partager. Des histoires qui resteront dans mon cœur et dans mon esprit : de la cigarette dans le nez aux trocs illégaux de la guerre 44.
      ¿¿¿Ne serais-tu pas le roi des gugusses parmi les ménapiens ???
      On se reverra bientôt !
      Baptiste

      Bon-Papa,
      Tu étais un grand père merveilleux, élégant, adorable, exceptionnel... Jamais je ne cesserai de penser à Toi! Tu t'es battu jusqu'au bout et je suis fière de toi, malheureusement la maladie l'a remportée et t'a emporté vers le pays du Paradis. Maintenant, profite de la vie qu'on mène là-haut et surtout n'oublie pas que je t'aime!
      Ah oui j'oubliais, Sacha m'a dit de te dire qu'il était vraiment heureux d'avoir connu son arrière-grand-père.
      Maëlle et Fabrice

    Rouwregister

    1. Nikou

      Ca va papa tout là-haut ?

    2. Nikou

      Ca va papa tout là-haut ?

    3. Nikou

      Ca va papa tout là-haut ?

    4. Noémie plaatste een bloem

      Tu me manques déjà tellement. Merci d'avoir toujours été là pour nous, de nous avoir soutenus et encouragés.

      Noémie.

    5. Agnès plaatste een bloem

      Un peu de lavande...

    6. Mady plaatste een bloem

      En souvenir de tout ce chemin parcouru ensemble

    7. Brigitte plaatste een bloem

      Le vert de l'espérance, du printemps et de la renaissance.